«Q ue faisaient-ils dehors à cette heure ? » Le commandant Ciyager fixe son portable avec effroi. Il découvre les images des corps mutilés de ses deux compagnons d'armes. Ceux de deux conscrits d'à peine 20 ans, postés dans un bourg plus au nord. « On a perdu le contact vers 3 heures du matin », dit Ciyager. C'est une patrouille qui les a retrouvés aux premières lueurs du jour. Des fémurs, des tibias, des pieds, des bras jetés au bord de la route tous les 3 kilomètres. Et, au...
source: Le Point