Claudiquant, exténués, genoux ou bras bandés, ils sortent au compte-gouttes de l’université polytechnique assiégée. Les mineurs, tête baissée, franchissent le périmètre de sécurité accompagnés d’un parent. Ceux de plus de 18 ans, sont escortés, main sur l’épaule, par la police. Pas un cri, pas une insulte, pas d’agressivité, ce surprenant «happy end» pacifique voulu par les autorités tranche avec la violence des arrestations filmées encore dans la nuit dans la...
source: Libération