“Il fait noir quand, à 19 heures, notre bateau jette enfin l’ancre, mais Brindisi brille de mille feux, on dirait New York. Parce que le paradis, comme chacun sait, est baigné de lumière, les vitrines brillent, la télé est en couleurs… Nous avons froid et faim, accroupis depuis trente heures dans un recoin, à l’arrière du bateau, parmi 8 000 autres fugitifs – des hommes, des femmes, des enfants, des mineurs isolés. Nous sommes les derniers, c’est depuis 10 heures du...
source: Courrier International