Comme tous les vendredis à Idlib, à 270 km au nord de Damas, Houssam pose sur ses larges épaules un long drapeau vert blanc noir aux couleurs de la révolution syrienne. Il enfonce un bonnet sur ses longs cheveux noirs ondulés et sort de chez lui. Aujourd’hui, le rassemblement est prévu sur la place de l’Horloge. Ils sont une poignée de personnes encore mobilisées. Dix ans de guerre, d’errance et de sang ont eu raison de la motivation de beaucoup de Syriens. Houssam, lui, a...
source: Marianne